La Somalie a demandé aux Nations-Unies de mettre fin à sa mission MANUSom censée aider le pays à stabiliser le territoire et le pacifier face aux attaques des groupes extrémistes à l’instar du groupe AL-SHABAB ayant un lien avec AL-QAIDA. C’est dans une lettre adressée au Conseil de Sécurité ainsi qu’au Secrétaire Général des Nations-Unies Antonio GUTERES signée du Ministre des Affaires étrangères Ahmed Moalim FIQI.
La correspondance assure que la décision a été longuement murie par le gouvernement ayant donné lieu à « un examen approfondi des priorités stratégiques ». Le mandat de la mission onusienne devrait s’achever en Octobre prochain, mais le gouvernement entend accélérer le processus en se rapprochant de l’ONU aux fins d’obtenir « une conclusion rapide des procédures nécessaires pour mettre fin à la mission avant la fin du mandat ». La Somalie avait également demandé à la force de maintien de la paix de l’Union Africaine qui compte des milliers de soldats, avant de se rétracter devant le conseil de sécurité qui a décidé de la suspension de ce retrait pour une durée de trois mois alors que le pays continue de subir de nombreuses attaques terroristes ; d’où la mission ATMIS réduit actuellement sa présence et s’apprête à léguer les responsabilités sécuritaires aux forces armées somaliennes d’ici la fin de l’année.
MANUSOM (Mission d’assistance des Nations-Unies en Somalie) qui compte près de 360 membres s’est vu intimé l’ordre de se retirer car selon la Somalie, « il est temps maintenant de passer à la phase suivante dans le partenariat avec l’ONU ». Le pays semble vouloir prendre son indépendance sur le plan sécuritaire et diminuer la sous-traitance. « L’UNSOM a joué un rôle essentiel, mais elle n’a plus d’utilité », besoin de s’affirmer sur le plan sécuritaire mais aussi, besoin de réduire les dépenses de l’Etat car le gouvernement renseigne que le coût annuel de cette mission s’élève à 100 millions de dollars. Pour rappel, le Pouvoir de Hassan Sheikh Mohamud et l’UNSOM créé en 2013, censée conseiller le gouvernement n’étaient plus sur la même longueur d’onde.